Villeneuve-le-Roi
Val d'Albon, composer avec le risque pour un faubourg vivant
- // Maîtrise d’ouvrage \ EPA Orly-Rungis Seine Amont, Grand Paris Aménagement
- // Maîtrise d'œuvre \ Passagers des Villes - mandataire / Ingetec
- // Mission \ Etude urbaine
- // Equipe projet \ Dorian REBAUDO / Alexandre CLERC
- // Surface \ 72ha
- // Calendrier \ 2023
Le quartier du Val d’Ablon est soumis à de fortes contraintes ( PPRI, PEB, fort trafic routier) qui limitent réglementairement son aménagement. En 2022, L’EPA ORSA a engagé une réflexion visant à construire une vision urbaine de long terme sur ce secteur de 72 hectares permettant de connaitre les capacités programmatique du secteur en vue de déposer un dossier de « pastillage » auprès de l’État, qui si validé, permettrait d’enclencher le renouvellement urbain du quartier.


Un nouveau récit qui compose avec la contrainte et révèle les atouts
La proximité avec les berges de Seine, la qualité du patrimoine architectural de certaines maisons de maître, la structuration des équipements publics, la forte attractivité du secteur du fait de son accessibilité et la présence de grands fonciers mutables font du Val d’Albon un lieu d’intensité urbaine possible, voire souhaitable, dans les années à venir. Ainsi s’est construit un nouveau récit pour le quartier : un faubourg vivant et apaisé, ouvert sur l’eau et la nature où les rues réinvesties, guident les habitants jusqu’à la Seine.


La mutation du pavillonnaire, véritable enjeu de régénération urbaine
Dans un contexte très contraint, l’agence propose d’investir les forces du territoire et d’adopter un urbanisme d’opportunité. Agir, partout où cela est rendu possible par la maîtrise foncière et projeter la suite pour agir dès qu’on le peut. Quatre axes forts guident ainsi l’étude :
- Faire avec le risque inondation : retrouver les chemins de l’eau en renouant avec la Seine et son paysage fluvial depuis l’intérieur du quartier et retrouver le sol par la renaturation de friches
- Assumer la nuisance bruit : redonner de l’épaisseur à l’espace public via l’aménagement de nouveaux parcs et d’un réseau de rues actives et s’inspirer des pratiques habitantes qui composent avec le bruit grâce à l’intimité des jardins
- Atténuer le risque : détourner le flux de transit via une reconfiguration de l’entrée de quartier
- Amplifier le caractère faubourien : valoriser les qualités architecturales existantes et renouveler la ville sur elle-même via la valorisation de fonciers en friche, d’immeubles vacants et via une densification des franges de la zone d’activité le long de l’avenue Le Foll




